Le coeur est étroitement lié à la vision de son projet.

Après avoir établi le constat, avec la tête, chacun se retrouve affecté. Positivement ou négativement, en « bien » ou en « mal »… le problème n’est pas tant cela, on peut tout à fait mobiliser un groupe en jouant sur un sentiment de révolte – et c’est souvent le cas.

Dans le mouvement de la Transition, ce sentiment est doublé, ou complété par une envie de transformation positive. Si l’on imagine son quartier plongé dans l’insécurité dans le futur, on aura tôt fait de préparer son déménagement. A contrario, si l’on se le représente plein de bonne humeur entre voisins, on trouvera vite le numéro d’une association pour organiser la première d’une longue série de fêtes qui donneront naissance à différents services de proximités.

C’est avec une vision encourageante que l’on pourra se mettre en action et entraîner d’autres personnes sur un projet.

Dans l’esprit d’agradation des permaculteurs, on se lance dans un changement pour mieux; et pour longtemps. Non seulement le gain est pour tous, mais encore, chacun sur ce chemin développe sa propre transition.

D’où l’importance des histoires avec une résolution positive.